Un groupe de jeunes fanatiques du motocross s’apprête à célébrer dans le désert quand un essaim de fourmis géantes interrompt la fête.
Ceux qui raffolent des petits films de «bibittes» seront tentés de jeter un œil à ce dernier, tout juste arrivé en vidéo sur demande. It Came From the Desert tente de rendre hommage aux vieilles séries B des années 50, montrant des créatures diverses s’en prendre à l’humanité. Son titre se voulant une déformation volontaire d’un classique (ici, en l’occurrence It Came from Outer Space), il devient évident qu’on aura droit à une grappe de clins d’œil.
Comme on pouvait s’y attendre, le scénario est truffé de clichés, d’enjeux dramatiques mal définis et d’une série d’événements paresseusement mis en place. On tente, certes, de jouer avec le côté parodique pour nous dorer la pilule. Les personnages vont jusqu’à mentionner eux-mêmes certains plagiats de Jurassic Park ou Alien. Pourtant, il ne s’agit pas toujours d’avouer un méfait pour le voir pardonné. En nous rappelant ces films inoubliables, on nous souligne davantage la ringardise de celui qu’on est en train de visionner. Ce qu’on tente de présenter comme une ode au cinéma de genre d’antan devient un rapiéçage peu inspiré et agaçant de scènes dorénavant anthologiques d’autres films. On a donc droit à une version sans budget, et sans couleur, de Eight Legged Freaks.
La réalisation est signée par Marko Mäkilaakso, qui avait trouvé un certain succès avec War of the Dead en 2011. Son travail se résume ici à une direction exécrable d’acteurs et un total manque d’inspiration stylistique.
La distribution se compose de jeunes sans charisme ni talent qui s’agitent et sonnent faux à chaque réplique. S’ils sont tous agaçants, Harry Lister Smith (Murder on the Orient Express, God’s Own Country) est particulièrement hystérique.
En complément, nous avons les fourmis géantes qui restent amusantes à regarder.
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