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[Jeux vidéo] «The Dark Picture Anthology: The Devil in Me»: fin de saison en demi-tons

Fidèles à leurs habitudes, les studios Supermassive Games nous ont livré leur épisode annuel de The Dark Picture Anthology en cette mi-novembre. Après l’excellent House of Ashes l’an dernier, les attentes étaient hautes pour ce nouvel opus censé clore la première saison de cette saga vidéoludique. Cette dernière aventure centrée autour de la figure d’Henry Howard Holmes et de son hôtel piégé, The Devil in Me, est-elle à la hauteur?

Invitée à visiter une réplique parfaite du fameux hôtel où H. H. Holmes a commis ses multiples meurtres, une équipe de télévision doit maintenant survivre à un scénario cauchemardesque. Seront-ils, eux aussi, prisonniers d'une folie meurtrière?
The Dark Picture Anthology The Devil in Me couverture

Celleux qui ont déjà expérimenté les jeux sortis depuis Man of Medan ne seront pas trop déboussolés: les mécaniques sont plus ou moins inchangées. La série n’étant pas particulièrement reconnue pour sa jouabilité, souvent plus près du film interactif que du jeu vidéo classique, c’est plus au niveau de l’histoire et de l’immersion qu’on pourra le juger. Cela dit, avant de passer à ces points, il est important de souligner l’effort qui a été fait pour créer de petites particularités de mécaniques de jeu à chaque personnage. Mention spéciale à l’appareil photo de Mark et au micro d’Erin qui ajoutent à l’intérêt de les jouer en particulier.

Au niveau du scénario, bien qu’aucun personnage ne sorte particulièrement du lot, on ne peut qu’applaudir les efforts qui ont été fournis pour créer des personnalités uniques à chacun. On a un intérêt à les suivre, tous pour des raisons différentes, et aucun ne fait office de simple chair à canon. On s’attache et on ne veut pas les voir mourir. Maintenant, pour ce qui est du scénario qui noue l’ensemble, ce n’est pas ici que le jeu brille. L’idée de l’hôtel rempli de passages secrets et d’animatroniques n’est pas particulièrement originale ou bien exploitée. On comprend vite les rouages et le mystère n’est pas particulièrement palpitant dès qu’on atteint la seconde moitié du jeu.

The Dark Picture Anthology: The Devil in Me image

Le phénomène est accentué par des phases de jeu parfois artificiellement étirées où il ne se passe que très peu de chose. En fin de jeu, les longueurs sont particulièrement éprouvantes et on aurait gagné à resserrer un peu le tout, surtout si on considère, encore une fois, que le gameplay de base reste rigide et un peu sans saveur. C’est la pire manière de garder l’intérêt des joueurs jusqu’au climax.

Bref, ce The Devil in Me se retrouve dans la continuité logique de la série et clôt une saison qui, elle-même, était inégale. Après la bouffée d’air frais que le détour vers la science-fiction de House of Ashes l’an dernier avait apportée, on ne peut que tourner nos yeux vers la saison deux et son Directive 8020.

Note des lecteurs0 Note
Points forts
Les personnages
L'ambiance
Points faibles
La jouabilité rigide
L'histoire un brin clichée
3.5
Note Horreur Québec

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