Alors que le sud de l’Afrique est paralysé par une apocalypse de zombies, un Américain hospitalisé là-bas et quelques survivants doivent unir leurs forces pour atteindre un lieu de ralliement.
Last Ones Out reprend sans gêne plusieurs thèmes qui ont trouvé leurs lettres de noblesse dans la série The Walking Dead. Le succès monstre de cette saga la place forcément au panthéon des modèles que l’on calque sans vergogne. On a presque l’impression d’assister à la naissance d’un sous-genre de films de zombies qu’on appellera peut-être un jour la «walking dead-sploitation». Le film reprend absolument toutes les grandes idées de la série, dont plusieurs étaient déjà largement inspirées par la filmographie de Romero.
Il n’est donc pas surprenant d’y découvrir un film sans fil caché, dont tout est absolument prévisible. En revanche, ancrer le récit dans un décor africain propose au moins une certaine variante dans les paysages que l’on voit. Incorporer une scène de poursuite dans les bidonvilles de l’Afrique était une idée assez formidable. On peut déplorer plusieurs invraisemblances scénaristiques qui handicapent l’ensemble, mais on a vu bien pire.
Howard Fyvie, scénariste et réalisateur, en est à son premier long-métrage. S’il ne réinvente pas les engrenages du genre, il sait au moins comment faire pivoter sa roue. Le cinéaste impose quelques petites fantaisies à sa réalisation compétente. Rien de mémorable, mais avec les essaims de navets qui paraissent un peu partout chaque jour, il y a de quoi rester accroché jusqu’à la fin. Cette dernière fait, malheureusement, preuve d’un manque d’imagination flagrant, et pige dans une mièvrerie aussi pénible qu’à la limite du risible. De leur côté, les acteurs offrent de bonnes compositions, même s’ils ont très peu de choses à jouer.
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