Avec le début des belles températures, on cherche peut-être à prendre un peu de temps avec soi-même et relaxer à l’extérieur en lisant un bon livre. Eh bien, Au bout de la folie de Miguel Ardan, une œuvre surprenante, est une bonne option. Publié en mars dernier par la populaire maison d’édition Alire, ce roman vous gardera sur le qui-vive!
Avertissement : vous aurez la cervelle retournée après cette lecture (dans le bon sens, on ne s’inquiète pas!).
Luc Berger est un écrivain qui, sans être suicidaire, se laisse mourir à petit feu. Il s’empiffre dans le fast food, consomme excessivement de l’alcool, du vin rouge de préférence, et fume. Moins c'est bon pour lui, mieux c'est. À la suite du décès de ses parents, il quitte la grande ville pour redéménager dans le trou perdu de son enfance, Mont-Tombelle, afin de reprendre les rênes de l’hôtel familial. Là-bas, il est surpris de voir autant de nouvelles personnes et à force d’apprendre à les connaître, Luc vient à se demander s’il n’est pas la raison de leur venue…
Miguel Ardan, c’est le premier mystère auquel on a droit dès le début de la lecture, puisqu’il s’agit d’un pseudonyme. L’intrigue est là : on essaie de découvrir la véritable identité de l’auteur à travers l’histoire avec le style d’écriture. Ça pique la curiosité. Voici un indice : il s’agirait d’un auteur québécois bien connu.
Ce qui est très intéressant d’Au bout de la folie, ce sont les différentes narrations et différents « types » de texte. En effet, cette force donne un rythme et un style originaux au roman. En tant que lecteur·trice, on se retrouve dans la tête d’un personnage différent à chaque chapitre, rendant la lecture électrisante. L’auteur a été un véritable as à créer une voix distincte pour chacun des personnages. On peut les reconnaître grâce au niveau de registre ou au vocabulaire. Concernant les textes, on a droit à des citations célèbres, à des chapitres réguliers (bien sûr!) et à d’autres scènes en parallèle.
Toutefois, les nombreux personnages prêtent parfois à confusion lors de la lecture. Même si le nom du personnage est mentionné en début de chaque chapitre, il faut creuser nos méninges pour savoir de qui l’on parle, surtout au début de l’histoire. On s’habitue rapidement en revanche.
Finalement, Au bout de la folie est une bonne lecture si vous êtes à la recherche d’un roman déstabilisant avec une trame originale. Viendrez-vous voir venir la fin?
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.