Pour le dixième épisode de Métal Maniaques, Kristof G. a pu discuter — un peu avant Noël — avec le fort sympathique artiste multidisciplinaire qu’est Alexandre «Goule» Goulet. En plus d’être le gueulard du groupe de black-grind APES, il est aussi un artiste visuel très en vue sur la planète métal. Il a travaillé avec des pointures d’ici (Despised Icon, Cryptopsy, Dopethrone et plusieurs autres), du Canada (Archpire, Wake), des États-Unis (Nails, Bongzilla) et même d’Angleterre (Napalm Death!). Allez voir son Instagram, ça en vaut la peine. Ainsi, on a jasé de métal en masse, de la scène métal de Rimouski (d’où il est originaire), des pochettes de disques dont il est l’artiste, de clubs vidéo d’antan, et d’Exorcist III, entre autres.
Comme l’entrevue avec Goule a joyeusement débordé du cadre, la chronique de (notre) Alexandre s’est concentrée sur un trio de disques connexes à l’entrevue. On parle de ceux du groupe finlandais Unkind (dont le son s’apparente aux intérêts de l’invité) et de la formation américaine Black Sites (la pochette de leur dernier disque, Untrue, a été illustrée par — on vous le donne en mille — notre invité). Évidemment, il est aussi question du dernier mini-album d’APES, intitulé Lullabies for Eternal Sleep, fraîchement lancé sous l’étiquette américaine Translation Loss Records, et sur lequel on retrouve Dylan Walker de Full of Hell.
Frank Appache (le gars derrière Cabane à Sang) a réalisé le vidéo de la courte pièce Cornwall d’APES, qu’on pourrait décrire comme le clip de One de Metallica rencontre le Begotten de E.Elias Mehrige en mode A Clockwork Orange, genre. Appache a aussi filmé et réalisé le court métrage de la pièce Devour d’APES, qui sortira sous peu (assez gore, apparemment). En ce qui concerne la playlist inspirée de cet épisode rempli de pas mal de grind-sludge aussi noir que poisseux, cliquez ici pour l’écouter aujourd’hui!
MM#10 Avec Alexandre «Goule» Goulet est disponible dès maintenant sur les plateformes suivantes:
P.S. Encore une fois un grand merci aux gars de Dopethrone, alors qu’on peut entendre des extraits de leur pièce Zombi Powder (tirée de leur deuxième album, Dark Foil, sorti en 2011), qui inclut des échantillonnages parfaitement inquiétants, pour ouvrir et clore chaque épisode. Ça torche solide!