Cinq ans après avoir sauvé les habitants de New York du diabolique Gozer, l’équipe de chasseurs de fantômes est maintenant forcée de reprendre du service lors qu’une présence surnaturelle se manifeste dans les égouts de la ville. Toujours réalisé par Ivan Reitman (Evolution), c’est le 16 juin 1989 que Ghostbusters II (ou S.O.S. Fantômes II) prit l’affiche en Amérique du Nord.
De retour au scénario, on sent rapidement que Dan Aykroyd et Harold Ramis ont voulu rejoindre un plus large public en misant surtout sur un film plus familial plutôt qu’une comédie d’horreur comme le film précédent, qui mariait parfaitement les deux genres. Nous avons donc droit à de l’humour facile et redondant qui ne voulait que mettre en valeur le talent comique de Bill Murray, dont le succès du premier film a propulsé au rang des grandes stars. Un scénario plus faible, des scènes qui s’enchainent plus ou moins bien et qui semblent souvent plaquées, dont l’interminable scène du procès, superflue et inutile à l’histoire. En revanche, les effets, autant pratiques que visuels, sont toujours aussi impressionnants et quelques scènes s’inscrivaient rapidement aux inoubliables comme la fameuse rivière de «slime», la baignoire possédée et celle de la Statue de la Liberté prenant vie lors du dernier acte.
Le quatuor formé de Peter (Bill Murray), Ray (Dan Aykroyd), Egon (Harold Ramis) et Winston (Ernie Hudson) n’a pas perdu de son charme, tout comme les personnages de Dana Barrett (Sigourney Weaver) et du duo formé de Janine (Annie Potts) et Louis (Rick Moranis), impertinent mais tout de même fort sympathique. C’est surtout l’ajout des deux vilains Janosz Poha (Peter MacNicol) et de l’infâme Vigo (Wilhelm von Homburg) dont on se souvient le plus et qui apporte une touche horrifique à un récit beaucoup plus gentil.
Avec un succès similaire au premier, il est surprenant qu’un troisième film n’ait jamais vu le jour dans les années qui ont suivi. Quoi qu’un peu plus faible au niveau scénaristique, Ghostbusters II est une suite tout à fait décente qui s’est vue devenir aussi culte que l’original par un grand bassin de fans. Un pari risqué qui s’est avéré gagné!
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