De nouveaux meurtres se produisent à la réouverture d’un camp de vacances, fermé suite à une tuerie et maintenant devenu un institut pour réhabiliter des jeunes avec des problèmes mentaux.
Il est toujours difficile de mettre une cote à film un tantinet amateur et qui assume sa propre crétinerie. Comment adopter la même grille d’évaluation que l’on suit habituellement face à ce genre de produits? Disons simplement que l’on peut ressentir un certain plaisir face à ce nanar, mais c’est à condition de savoir au préalable ce que nous allons voir: une grosse farce. L’amusement ne vient aucunement de sa qualité et c’est un peu le postulat de départ.
Comme vous pouvez le constater en voyant la bande-annonce, Camp Death II in 2D! où même l’affiche annonce: «ce film est stupide», il est difficile de s’asseoir devant une telle production et énumérer d’autres qualités que l’autodérision. Le scénario propose comme postulat de départ de parodier la franchise Friday the 13th, les chapitres 3 et 5 en avant-plan. L’humour lourd et les blagues sont prévisibles à des kilomètres à l’avance. La réalisation est digne de celles de certains Troma et on a même l’impression que le cinéaste devient lui-même indifférent face à ce qu’il tourne, comme si le mandat de départ de la blague devenait un prétexte pour justifier la paresse et l’amateurisme de ce que nous visionnons. Inutile de vous dire que les acteurs cabotinent autant que possible et qu’ils en font trop volontairement. Du moins, nous leur souhaitons, parce qu’ils sont tous exécrables.
Le seul moyen de savourer Camp Death II in 2D! est de le percevoir comme un best worst movie et de le regarder en gang avec une bonne bière. Malgré une absence totale de qualité cinématographique, les gens adorent Troll 2, par exemple, parce qu’il est hilarant. Les fans de Jason en reconnaîtront certains effets parodiques et risquent également de s’amuser.
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