Pas plus tard qu’hier, on vous partageait la bande-annonce de Color Out of Space, une nouvelle adaptation d’H.P. Lovecraft mettant en vedette Nicolas Cage.
Aujourd’hui, le site comingsoon.net nous apprend que ce film serait le premier d’une trilogie produite par SpectreVision, la compagnie de production d’Elijah Wood et Daniel Noah.
Wood et Noah feront à nouveau équipe avec Richard Stanley, le réalisateur de Color Out of Space, afin de développer une adaptation de la nouvelle The Dunwich Horror.
Les deux producteurs apprécient la capacité de Stanley à demeurer fidèle aux écrits de Lovecraft, ce qui est difficile à accomplir au cinéma.
À ce sujet, Daniel Noah déclare:
Lovecraft est probablement l’auteur d’horreur qui a été porté à l’écran le plus souvent, mais il n’y a jamais eu d’adaptation entièrement fidèle de son travail. Dès que j’ai lu la première page du script de Stanley [pour Color Out of Space], j’ai texté Elijah et je lui ai dit: «Ça y est, on l’a enfin trouvé».
Lovecraft parvient à représenter l’indéfinissable par une approche subjective. Vous vivez l’horreur à travers les yeux et les oreilles des personnages, ce qui est une expérience très abstraite et psychédélique. Richard Stanley est parvenu le porter à l’écran avec Color Out of Space, dont le troisième acte est trente minutes de pur chaos. Il crée une surcharge sensorielle puissante qui laisse l’auditoire confus. Et c’est ça, Lovecraft. Tu ne comprends pas vraiment ce qui arrive. Les dieux ne dévoilent pas leurs desseins à des êtres insignifiants. Nous sommes des fourmis sous leur chaussure. Et nous ne comprendrons jamais. C’est le projet de Lovecraft, et personnellement nous pensons que c’est possible de le représenter à l’écran.
The Dunwich Horror a déjà connu une adaptation cinématographique en 1970 par Daniel Haller, produite par Roger Corman.
Dans l’histoire originale:
Wilbur Whately, un enfant pas comme les autres, est né dans le marigot dégénéré et peu apprécié de Dunwich. Né d’une union étrange, il grandit à un rythme inhabituel et atteint une hauteur troublante, mais l’arrivée du garçon précède simplement celle d’une véritable horreur: l’un des Old Ones, qui oblige les habitants de la ville à se terrer de nuit, craignant pour leur vie et ne pouvant que constater de jour les débris causés par le monstre gigantesque et invisible.