Pourquoi ne pas profiter de cette nuit de pleine lune pour revisiter quelques films de loups-garous! Nous avons répertorié plusieurs titres de différentes époques qui risquent fort bien de vous divertir en cette inquiétante nuit d’août. Bonne soirée!
The Wolf Man (1941) de George Waggner
Commençons par le début. Un des tout premiers films de loup-gourou, The Wolf Man mettant en vedette Lon Chaney Jr. (Frankenstein Meets the Wolf Man) et faisant partie des monstres de la Universal, est définitivement un must du genre. À voir pour son coté bon enfant et les poils de yack servant de costume au loup-garou. Mettant également en vedette les légendaires Claude Rains (The Invisible Man, Phantom of the Opera) et Bela Lugosi (Dracula, White Zombie).
Wolf (1994) de Mike Nichols
Le très éclectique Mike Nichols (The Graduate, Closer) nous offre ici sa surprenante version du loup-garou. Mélangeant le romantisme à l’horreur et au fantastique, on arrive à croire à cette histoire d’amour macabre mettant en vedette les excellents Jack Nicholson (The Shining) et Michelle Pfeiffer (Mother!) qui avaient partagé l’écran, sept ans plus tôt, dans The Witches of Eastwick de George Miller (Mad Max).
Ginger Snaps (2000) de John Fawcett
Ce film Canadien est définitivement un incontournable du cinéma d’horreur moderne et encore plus lorsqu’on parle de loups-garous. Ces deux soeurs qui doivent composer avec les contrecoups quand l’une d’entre elles est mordue par un loup est d’une originalité et efficacité qu’on ne voit que trop rarement. Presque vingt ans après sa sortie, nous pouvons confirmer que Ginger Snaps passe haut la main les épreuves du temps.
The Howling (1981) de Joe Dante
Trois ans après son Piranha et trois autres avant ses Gremlins, le réalisateur Joe Dante nous a offert The Howling; un autre de ses classiques et carrément l’un des meilleurs films de loups-garous. Du moins, l’un des plus marquants tant par son récit et son originalité que par son incroyable scène de transformation vers le troisième acte. Le tout, appuyé par la performance de la jolie Dee Wallace (Cujo, The House of the Devil) qui porte le film sur ses épaules.
Bad Moon (1996) d’Eric Red
Plaisir coupable pour un série B. Il est impossible de ne pas être amusé par Bad Moon, film culte pour certains et simple navet pour d’autres. Quoi qu’il en soit, le film d’Eric Red (Body Parts) est à voir ne serait-ce que pour la très mauvaise scène (autant détestée par son réalisateur) où Ted (Michael Paré, Village of the Damned) se transforme en bête sous le regard horrifié de sa soeur (Mariel Hemingway, Rise of the Zombies). Un amusant 80 minutes vite passé en cette nuit de pleine lune.
Cursed (2005) de Wes Craven
Une autre version amusante du loups-garous, cette fois-ci à la manière de Wes Craven (A Nightmare on Elm Street). Sans prétention et visiblement à prendre très à la légère, le réalisateur refait ici équipe avec le scénariste Kevin Williamson (Scream, The Faculty), ce qui donne place à plusieurs moments comiques dans une ambiance horrifique mettant en scène de jeunes adultes dont l’existence est chamboulée lorsque l’un d’entre eux se retrouve mordu par un loup. Christina Ricci (Sleepy Hollow) et Jesse Eisenberg (Zombieland) forment le sympathique duo de protagonistes. À éviter si on cherche du sérieux.
The Company of Wolves (1984) de Neil Jordan
En 1984, le réalisateur réputé Neil Jordan (Interview with the Vampire) nous a aussi présenté sa version sur le sujet. C’est en choisissant le conte du Petit Chaperon Rouge, mais aussi en s’inspirant de ceux de Barbe Bleue, La Belle et la Bête et du Chat Botté que Jordan nous présente son histoire sur le rêve bizarroïde d’une jeune fille. The Company of Wolves est un film à part et réalisé de main de maître avec des effets impressionnants et des acteurs justes. Définitivement un incontournable.
Teen Wolf (1985) de Rod Daniel
Alors que Cursed était un heureux mélange d’horreur et d’humour noir, Teen Wolf tombe carrément dans la comédie pour adolescents mettant en vedette la star de l’époque, Michael J. Fox (Back to the Future, Mars Attacks!). Ce film culte des années ’80 ayant obtenu une suite et inspiré une série télé du même titre en 2011, raconte l’histoire d’un ado plutôt ordinaire qui découvre peu à peu qu’il est en train de se métamorphoser en loup-garou. Inutile de préciser la légèreté du film qui ne vise qu’à faire rire plutôt qu’effrayer.
An American Werewolf in London (1981) de John Landis
Le meilleur pour une grande majorité, An American Werewolf in London de John Landis (Innocent Blood) est sans aucun doute le favori des amateurs de films de loups-garous. Paru la même année que The Howling, les deux longs métrages sont souvent comparés malgré leurs nombreuses différences tant au niveau du scénario que du ton du récit. Tout comme le film de Joe Dante, la transformation finale de l’homme à l’animal est assez mémorable surtout que, dans les deux cas, aucune retouche CGI n’était possible à l’époque. Un film encore impressionnant et qui tient toujours la route.
Visionnez la bande-annonce de An American Werewolf in London:
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