Quatre membres d’une équipe spéciale se retrouvent prisonniers dans un sous-marin au fond de l’océan, suite à une explosion.
The Chamber a fait tout récemment son apparition sur Shudder. Faisant office de premier long-métrage au réalisateur Ben Parker, le résultat se veut une tentative de mener un long-métrage entier en magnifiant l’angle anxiogène. À ce titre, Parker a plusieurs cordes à son arc. Son film présente un savoir-faire au niveau des cadrages et de l’utilisation de la bande sonore. Difficile de ne pas ressentir un certain malaise face à quelques bons passages. Cependant, si présente soit-elle, cette panique tombe à plat face au vide qui l’entoure. Les ambitions du metteur en scène auraient certainement eu davantage à être étendues et à s’affranchir de leur facture trop officielle. S’il sait capter la peur chez ses personnages, le cinéaste fait fi de toute autre émotion.
Il y a quelque chose de statique et de superficiel dans son élaboration des héros. Le spectateur comprend et traverse les périples avec les personnages, mais ce manque de rigueur psychologique dans leurs actions empêche le cinéphile de développer une véritable empathie pour eux. On se rappelle alors le classique Das Boot, où chacun des hommes nous était attachant, et on ne souligne que trop les faiblesses de The Chamber.
Également scénariste, Parker doit aussi répondre de certaines répliques moins rigoureuses et du manque de finesse quand vient le temps d’établir une confrontation ethnique. Occasionnellement, le scénario perd pied et glisse sans hésiter dans une fosse à clichés.
À l’instar des personnages qu’ils incarnent, les acteurs sont insuffisamment utilisés.
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