«The Conjuring» et cie: 5 autres enquêtes paranormales des Warren à découvrir

La «Doll of Shadows» meurtrière

Inutile de revenir sur Annabelle; l’histoire de la fameuse poupée de chiffon Raggedy Ann a, somme toutes, été bien racontée dans le premier The Conjuring de 2013. Et il est grand temps de mettre la lumière sur une autre poupée terrifiante qui hante les couloirs du Warren Occult Museum: la Doll of Shadows (Poupée des ombres).

Fabriquée à partir de papier mâché, de plumes d’oiseaux ainsi que d’ossements animaux et humains (sa bouche montre d’ailleurs une dent), son apparence est déjà un excellent carburant à cauchemars.

C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle opère: à travers les cauchemars. Son origine demeure encore aujourd’hui un mystère, mais sa conception sert aux sorciers malveillants qui voudraient s’en prendre à quelqu’un. Celui qui pratique la magie noire n’a qu’à prendre la poupée en photo, imprimer l’image et inscrire une certaine malédiction (gardée secrète) à l’endos. Il suffit ensuite de poster le cliché à sa victime et voilà, le tour est joué! Si celui ou celle qui reçoit l’image croise le regard de la poupée, cette dernière les visitera pendant leur sommeil et leur cauchemar promet d’être si horrible que leur coeur cessera de battre. Une magnifique compagne pour Freddy!

Le couple de collectionneurs qui s’est procuré la chose lors d’un enchère d’antiquités dans les années 90 l’a amèrement regretté. La première nuit, l’homme et la femme ont fait d’horribles cauchemars et se sont réveillés le corps couvert d’égratignures. La seconde nuit, c’était maintenant des griffures plus sévères. Ils n’ont pas hésité une seconde de plus avant de contacter les Warren, qui sont venus chercher la poupée et l’exposent en sécurité depuis dans leur musée, sans protection aucune contrairement à la poupée Annabelle.

Même si la Doll of Shadows est l’un des items les plus impressionnants (et terrifiants) du Warren Occult Museum, très peu d’informations à son sujet sont connus du public. Même si plusieurs prétendent que la poupée aurait plusieurs victimes à son actif, personne ne sait exactement qui l’a fabriquée, ni comment exactement ses étranges pouvoirs ont été découverts.

DC Horror inaugure sa collection de bandes-dessinées horrifiques le 4 juin prochain avec The Conjuring: The Lover, un prélude de The Conjuring: The Devil Made Me Do It. Co-écrit par le scénariste du film, David Leslie Johnson-McGoldrick, et l’auteur à succès Rex Ogle (Free Lunch, Death of Wolverine:  Life After Logan), le mensuel de cinq volets élargit l’histoire tragique de Jessica, une étudiante retournant sur le campus après les vacances d’hiver, traînant avec elle les angoisses des mauvaises notes du semestre dernier, la peur de faire face à un garçon avec qui elle aurait souhaité ne jamais avoir couché et un sentiment énervant d’être constamment épiée. Elle réalisera rapidement que quelque chose de mal a fait d’elle sa cible. En plus de l’histoire de Jessica, qu’on connaîtra plus en profondeur dans le prochain The Devil Made Me Do It, chaque parution promet de mettre la lumière sur un des artéfacts mystérieux du musée des Warren. Espérons que la Doll of Shadows sera du lot.