Après une terrifiante invasion de zombies en Europe ayant surtout ravagé l’Irlande, le monde se reconstruit tranquillement grâce à un remède pour que les morts-vivants puissent redevenir des humains. Malheureusement, une fois redevenus eux-mêmes, ils se rappellent tout ce qu’ils ont fait…
Alors comment réintégrer en société ces «monstres» qui ont déjà tué parfois des membres de leur propre famille, et que doit-on faire des 25% de ceux qui résistent au remède et qui restent zombies malgré tous les efforts pour leur rendre leur humanité? Sont-ils encore humains? Voilà les questions que posent The Cured dès le tout début en faisant un parallèle avec les tensions politiques en Irlande et en Irlande du Nord.
Ellen Page (Juno, Hard Candy, Inception) joue Abbie, une mère qui élève seule son fils depuis la mort de son conjoint, décédé pendant l’invasion de zombies. Après la guérison de son beau-frère Senan (Sam Keeley) qui était devenu un mort-vivant, elle accepte de l’accueillir chez elle pour qu’il puisse réintégrer la société avec son aide. Mais Conor (l’excellent Tom Vaughan-Lawlor) vient tout ébranler.
Le film écrit et réalisé par David Freyne fait énormément penser à 28 Weeks Later à plusieurs occasions et on jurerait que Tom Vaughan-Lawlor s’est inspiré du personnage de Robert Carlyle pour son rôle, ce qui ne fait qu’accentuer cette impression.
Vous pourriez faire quelques sauts, mais le film est tout de même prévisible dans son ensemble et risque plus de vous faire sortir de vos gonds que de vous faire réellement peur. Malgré cela, The Cured est un divertissement efficace et arrive à se démarquer par son approche à la fois politique et humaniste d’un sujet maintes fois revisité.
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