Pour sortir leur frère du pétrin suite à des dettes financières, deux sœurs acceptent de s’impliquer avec lui et son équipe dans un vol de banque. Leur plan se déroule assez bien jusqu’à ce qu’ils décident de se rendre dans un coffre-fort au sous-sol où se cachent des forces obscures.
The Vault a le mérite d’assumer pleinement son statut de B-movie. La tactique de proposer un genre hybride pour attirer un maximum de spectateurs est dorénavant très connue. Plus difficile est de réussir un changement de tonalité réjouissant, et le nombre de films qui ratent la pirouette est innombrable. Si la réalisation de Dan Bush (The Signal) ne livre rien de bien original, elle demeure efficace, et ce, dans les deux tons du long-métrage. La tension se ressent lors du cambriolage et le segment horrifique bénéficie de plusieurs bonnes scènes. Si le spectateur accepte de jouer le jeu de la légèreté, le film offre une certaine dose de plaisir, même s’il ne marquera probablement pas l’imaginaire des fans d’horreur de manière indélébile.
Malheureusement, le scénario multiplie tous les prétextes possibles pour nous offrir une finale truffée d’action. Ce dénouement accumule quelques maladresses et débouche sur une séquence finale à la limite du ridicule. C’est comme si après un torrent d’agitations gratuites, on ne savait plus comment boucler la boucle.
L’ensemble n’en reste pas moins un divertissement correct, rehaussé par sa distribution impeccable. La jeune Francesca Eastwood (M.F.A) fait preuve d’un grand charisme.