Un groupe de jeunes cinéastes décide de faire un documentaire sur un petit village en Argentine, submergé durant trente ans suite à de fortes pluies et ses conditions hydrauliques irrégulières, avant de ressurgir après que les eaux soient redescendues. Alors qu’ils explorent les lieux et captent les réactions d’une sinistrée, ils sont subitement pris en chasse par un groupe de psychopathes.
Proposant d’entrée de jeu une dimension plus historique au long-métrage en y racontant sommairement la véritable histoire de Villa Epecuén, qui fut engloutie par les eaux en 1985, le scénario de What the Waters Left Behind (Los olvidados) était donc des plus aguicheurs. D’autant plus que les autres productions du duo de scénaristes et réalisateurs, Francesca et Sonno Profondo, n’étaient pas si désagréables à regarder. Malheureusement, l’inspiration scénaristique s’arrête ici.
Tout le reste n’est qu’un plagiat (certains diront hommage) au classique The Texas Chain Saw Massacre de Tobe Hooper et ses suites. De la station-service crasseuse à la fourgonnette révolue, sans oublier les mobiles formés avec des ossements d’animaux, la totale y est. Mais ce qui est encore plus navrant, c’est que le film du duo ne figure même pas parmi les bons calques de la saga de Leatherface.
Les réalisateurs Luciano Onetti et Nicolás Onetti proposent une réalisation technique adéquate, même s’ils auraient pu mieux exploiter les décombres de ce village pour générer l’effroi. On a droit bien sûr à des scènes d’horreur graphiques qui sont un recyclage de tout ce qui a déjà été fait, mais qui possède toutefois une certaine saveur.
Même si les personnages sont pour la plupart sous-développés, la distribution reste passable. Évidemment, aucun des acteurs ne restera gravé dans nos mémoires pour ce long-métrage.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.