Attention: cette critique contient plusieurs divulgâcheurs!
Vingt ans ont passé depuis la terrible nuit du 31 octobre 1978 où Laurie Strode a failli y laisser sa peau lorsque Michael Myers assassina ses amis. Convaincu que son frère n’est pas mort, Laurie changera d’identité pour aller vivre en Californie avec son fils John où elle deviendra directrice d’un collège. Évidemment, Michael la retrouvera et Laurie devra faire face à celui qui hante ses pensées depuis les vingt dernière années, dans une rencontre «finale» où le Bien et le Mal s’affronteront.
Ignorant tous les épisodes précédents, à l’exception des deux premiers films, Halloween H20: 20 Years Later n’aurait pas pu mieux tomber. Après les désastreuses critiques de Halloween: The Curse of Michael Myers, la compagnie Dimension Films se devait de trouver la recette gagnante pour ramener le célèbre tueur masqué à la vie.
C’est trois ans plus tard, soit en 1998, que le studio décida de profiter du succès de Scream et du fait que le film de John Carpenter allait bientôt fêter ses vingt ans d’existence. Le moment idéal de ramener son héroïne originale en s’entourant de l’équipe gagnante derrière les films de Wes Craven afin d’aller chercher la même audience.
C’est donc le scénariste de Scream et I Know What You Did Last Summer, Kevin Williamson, qui prit le siège du producteur et le compositeur Marco Beltrami qui composa la musique dans sa presque entièreté. N’étant pas étranger au genre, c’est à Steve Miner (Friday the 13th Part 2 & 3) que la réalisation de ce septième volet fût confiée. Il n’en fallu pas plus pour que le public soit comblé, ce qui fit de Halloween H20: 20 Years Later, un franc succès au box-office!
Le retour de Jamie Lee Curtis (série Scream Queens) y était certainement pour quelque chose. Elle donna un second souffle à une une franchise en manque d’originalité et qui se cherchait sérieusement depuis belle lurette. En plus d’être très impliquée dans le processus, Curtis a su s’entourer de la bonne équipe au bon moment, même après avoir tenté à plusieurs reprises de convaincre John Carpenter de reprendre son rôle de réalisateur. Entourée d’étoiles montantes du moment comme Josh Harnett (30 Days of Night), Michelle Williams (Venom) et Joseph Gordon Levitt (The Dark Knight Rises), nous avons également droit au retour de Nancy Stephens dans le rôle de la nurse Marion des deux premiers films, ainsi qu’un rôle secondaire tenu par la légendaire Janet Leigh (Psycho, The Fog); maman de Jamie Lee Curtis.
Respectant ses personnages et ses fans, Halloween H20 fait sans doute partie des épisodes forts de la saga. Beaucoup moins décousu que les trois derniers films, il parvient à garder le spectateur sur le bout de son siège. Malgré quelques sursauts faciles et quatre masques différents (incluant un en CGI le temps d’un plan) cette sixième suite est rien de moins qu’un gros bonbon et offre très rarement de temps morts. Ses courtes 86 minutes ne nuisent aucunement au récit et jouent même en sa faveur. Allant directement au but, H20 est probablement le meilleur depuis Halloween II (1981) et l’un des plus satisfaisants depuis l’original.
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