Scream Queens 2

[Critique] Scream Queens – saison 2: petits meurtres entre amis

Note des lecteurs4 Notes
3.5
Note Horreur Québec

Après avoir survécu à une tuerie dans une fraternité, un groupe de jeunes femmes est invité à participer à un stage dans l’hôpital qu’a acheté leur ancienne doyenne, réorientée dans le domaine de la médecine.

Après une première saison assez houleuse au niveau des cotes d’écoute, Scream Queens remet ça pour une autre saison. Contrairement au Scream de Wes Craven qui a trouvé un public aux aguets des jeux de références, cette seconde saison tente désespérément de se trouver un auditoire et une identité. Est-ce que la série se destine aux adolescents, aux fans d’horreur ou encore aux deux? Difficile à dire puisque ce métissage des genres signé Ryan Murphy (American Horror Story, Feud) peine à conquérir les plus jeunes à cause de son abondance de références plus poussées et manque de tonus et de meurtres audacieux pour les amateurs d’hémoglobine. Cela est bien dommage, puisqu’à travers un carcan loufoque, les créateurs tentent d’aborder de vrais thèmes, en proposant un hommage souvent savoureux à plusieurs classiques.

Scream Queens 600x929Suivant la première saison noire, qui partait dans tous les sens, les créateurs nous offrent cette deuxième intrigue tarabiscotée au possible (c’est aussi l’objectif!), où l’enjeu est de découvrir qui est l’assassin. Il faut bien admettre que les surprises et rebondissements chocs nous affectent moins que dans la saison précédente et qu’une perte d’inspiration se laisse sentir. Cependant, si la première vague a su nous conquérir, cette seconde réussira à nous happer tout de même. Certaines tirades de Chanel (Emma Roberts, The Blackcoat’s Daughter, American Horror Story) et de ses minions définissent le traitement satirique d’une manière délectable, ce qui est renforcé par l’utilisation de chansons populaires lors de certains assauts. À tous les niveaux, Scream Queens est haut en couleur: les décors et les costumes font le tour de la gamme chromatique, les personnages sont criards et l’humour est souvent grinçant. C’est comme si l’on tentait d’offrir un visuel et une bande sonore ayant les teintes du scénario.

Si agité soit le résultat, il se laisse regarder avec un certain plaisir. La distribution adopte le ton voulu et joue ces personnages avec énergie, mais Jamie Lee Curtis se démarque une fois de plus de l’ensemble. À ses côtés, et jouant le rôle de l’agent Denise Hemphill, Niecy Nash est carrément désopilante.

 

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Horreur Québec