Pour faire suite à notre première critique (qui portait sur les épisodes 1 et 2), voici ce qu’on a pensé des 3 autres épisodes de la saison 2 de Creepshow, diffusée chez Shudder.
Dans le 3e épisode, on retrouve d’abord The Right Snuff (titré en référence à The Right Stuff, sci-fi réalisée en 1983 par Philip Invasion of the Body Snatchers Kaufman), qui se passe évidemment dans l’espace, avec une paire d’astronautes, qui viennent de trouver comment contrôler la gravité. L’un d’eux (surjoué par Ryan Kwanten, True Blood, Dead Silence), le fils du tout premier homme sur Mars, a toujours été frustré d’être resté dans l’ombre de son père. Ce que paiera chèrement son pauvre coéquipier (Breckin Meyer; Freddy’s Dead The Final Nightmare) et du coup, toute l’humanité. Mars Attacks rencontre Galaxy of Terror en forme d’huis clos, avec en prime un beau petit look rétro.
Ensuite, dans le frénétique Sibling Rivalry (réalisé par Rusty Cundieff; Tales from the Hood), on retrouve nul autre que Molly Ringwald (voir sous John Hugues) en médusée directrice, aux prises avec une hyperactive jeune femme (Maddie Nichols) qui semble avoir (ou pas) une imagination des plus fertiles. Son frère veut-il vraiment la tuer, est-elle réellement enceinte ou est-elle plutôt folle à lier? Est-ce une histoire de vampire ou de tueur en série? Une chose est sûre, ça finira dans un bain de sang.
Dans le 4e épisode, on retrouve Pipe Screams, un segment réalisé par Joe Lynch (Wrong Turn 2, Chillerama), mettant en vedette l’égérie de feu Stuart Gordon, Barbara Crampton. Cette dernière y incarne Victoria, une plus que chiante propriétaire qui doit gérer de sales problèmes de tuyauterie. Son plombier, Linus (Eric Edelstein; The Hills Have Eyes 2, Green Room), n’est pas au bout de ses peines, dans cette aussi marrante que gluante histoire, qui rappelle par moment à la fois le segment du radeau de Creepshow 2 (1987), le splatstick d’Evil Dead 2 et même l’original Alien! Très fun.
Réalisé par John Harrison (Tales from The Crypt/Darkside, Book of Blood, Creepshow S1), Within the Walls of Madness nous emmène sur une base enneigée, alors qu’un homme est emprisonné et condamné à mort, après avoir été accusé à tort d’avoir tué une collègue. Dans ce petit The Thing en mode Lovecraft, on y rencontre Docteure Trollenberg (Denise Crosby; l’original Pet Semetary, Mortuary, The Walking Dead), une scientifique qui souhaite enterrer la vérité… qui est beaucoup plus tentaculaire et fantastique qu’initialement envisagé.
Finalement, l’épisode 5 (disponible depuis aujourd’hui) est dédié entièrement à Night of the Living Late Show, une finale réalisée par monsieur Creepshow lui-même, Greg Nicotero. En plus d’être, vous l’aurez deviné, un bel hommage au Night of the Living Dead de 1968 (et involontairement au jeu d’arcade FPS House of the Dead), l’histoire s’inspire du jeu vidéo, plus précisément de la réalité virtuelle. Au grand dam de sa richissime épouse, Simon (Justin Long, Jeepers Creepers 1-2, Drag Me to Hell) a inventé une expérience immersive lui permettant de pénétrer dans ses films préférés et d’interagir avec leurs personnages, comme ceux de deux classiques horrifiques des années 1960 et 1970 (on doit éviter de divulgâcher, désolé!). Au menu, on retrouve mensonges, vengeance et autres créatures immondes.
Bref, une saison deux qui inclut des histoires aussi funs et glauques qu’absurdes, respectant habilement l’ADN de l’œuvre de Romero.
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