Suite à la mort de ses parents, un jeune garçon (Jahzir Bruno) se retrouve à vivre auprès de sa grand-mère (Octavia Spencer), en Alabama. Rapidement, les deux âmes solitaires se retrouveront à combattre une armée de sorcières, dont la maléfique «Grand High Witch» (Anne Hathaway), passant incognito dans un luxueux hotel. Nouvelle adaptation du roman de Roald Dahl paru en 1983 et porté à l’écran pour la première fois, sept ans plus tard, par Nicolas Roeg, c’est maintenant au tour de Robert Zemeckis, accompagné de Guillermo del Toro au scénario, de nous offrir cette nouvelle mouture du classique littéraire. Est-ce que le réalisateur de Death Becomes Her et What Lies Beneath a rempli son mandat?
Après avoir repoussé les limites des effets spéciaux au cinéma avec Who Framed Roger Rabbit?, Back to the Future et même Forrest Gump, le public s’est rapidement créé des attentes plutôt élevées en espérant toujours quelque chose d’extrêmement impressionnant de la part de Zemeckis. Sans se dépasser du côté technique, ce bon vieux Robert parvient à offrir une animation des plus réussies, et ce, tout en offrant une magnifique mise en scène. Même si on s’ennuie beaucoup des effets pratiques de Jim Henson, remarquables dans la version de 1990, ceux de 2020 sont également du bonbon pour les yeux.
Comment se débrouille Anne Hathaway (Colossal, Brokeback Mountain) qui avait de gros souliers à chausser après la légendaire performance d’Anjelica Huston? Même si l’accent choisi pour son personnage est discutable, on peut deviner que l’actrice oscarisée s’amuse comme une folle dans la peau de la sorcière en chef et son plaisir est contagieux. La scintillante Octavia Spencer (Ma, Halloween II) est adorable en grand-maman protectrice aux côtés du versatile Stanley Tucci (Feud, The Silence) et du nouveau venu Jahzir Bruno (The Christmas Chronicles: Part Two).
Victime de la comparaison et loin d’être la catastrophe annoncée, cette nouvelle adaptation de The Witches (ou Sacrées sorcières) est plutôt amusante. Avec une sympathique distribution à l’image du récit, le réalisateur de Contact et The Polar Express – injustement détesté ces dernières années – prouve qu’il est encore capable de surprendre et de divertir, et ce, sans aucune prétention.
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