WILLYS 0961

[Critique] Willy’s Wonderland: au pays désenchanté

Note des lecteurs5 Notes
2
Note Horreur Québec

Avec l’aide d’une bande d’adolescents, un concierge très peu bavard (Nicolas Cage) se retrouve bien malgré lui à devoir partir en guerre contre des mascottes mécaniques assassines dans un établissement délabré d’un parc d’attractions. Après Mandy et Color Out of Space, l’acteur oscarisé est de retour dans Willy’s Wonderland (À train d’enfer); nouvelle production horrifique de Kevin Lewis qui se promettait d’être une comédie d’horreur complètement éclatée.

vvs willyswonderland keyart 768x1077 1Hélas, les rires se font très discrets et le sourires peu nombreux alors qu’on se questionne souvent sur les intentions du film. À prime abord, la prémisse annonce quelque chose de plutôt humoristique, mais on se rend vite compte que ce premier scénario de G.O. Parsons, qui aurait eu intérêt à être révisé, se prend peut-être un peu trop au sérieux. Même chose pour la réalisation de Kevin Lewis (The Method, The Drop) qui ne va jamais dans l’exagération en nous laissant également perplexe sur les motifs de cette production. En revanche, la direction photo de David Newbert est jolie et ajoute la petite touche colorée voulue qui fonctionne parfaitement avec les lieux.

Nageant dans une marre de personnages unidimentionnels, c’est la nouvelle venue Emily Tosta (Vikes) qui hérite du plus étoffé avec son rôle de Liv, aux côtés d’un Nicolas Cage (Knowing, Season of the Witch) interchangeable et complètement effacé. Heureusement, la légendaire et excellente Beth Grant (Child’s Play 2, Donnie Darko) vient faire son tour dans le rôle de la shérif Lund et réussit à nous tirer quelques sourires en coin. Somme toute, une distribution assez inégale; à l’image de ce que nous sommes en train de regarder.

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En se spécialisant dans le série B depuis le début de sa carrière, l’occasion d’en rire et d’en faire un pastiche aurait été une occasion en or pour le réalisateur. Peaufiner le scénario en poussant la note à l’extrême pour faire connaître ses réelles intentions aurait également été une belle opportunité d’en faire quelque chose de vraiment amusant. On se retrouve malheureusement avec un résultat assez beige et très répétitif dont les quelques bonnes idées abordées sont complètement ratées. Beaucoup de potentiel, mais un aboutissement très peu concluant.

Willy’s Wonderland est maintenant disponible à l’achat numérique et arrive en vidéo sur demande le 27 avril et en format DVD et Blu-ray le 18 mai.

WILLY'S WONDERLAND Trailer (2021) | Nicolas Cage

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