Une mère vit recluse dans une communauté religieuse isolée. Avec elle, Audrey, sa fille adolescente dont personne ne doit apprendre l’existence. Alors que le bétail et les champs des voisins succombent à un mal inconnu, leur ferme prospère et soulève la jalousie. En colère après une altercation entre sa mère et les villageois, Audrey n’en peut plus de se cacher: elle veut vivre au grand jour… et se venger.
The Autopsy of Jane Doe, The Taking of Deborah Logan, The Exorcism of Emily Rose: The Curse of Audrey Earnshaw s’avère beaucoup plus original que son titre avec son récit de passage à l’âge adulte imprégné de folklore et soutenu par une distribution solide, Catherine Walker et Jessica Reynolds au front.
The Curse of Audrey Earnshaw cherche sans trop de subtilité à recréer l’atmosphère sombre de The Witch. Malgré un résultat qui n’égale pas l’œuvre de Robert Eggers, le second film du Canadien Thomas Robert Lee développe de façon crédible et palpable un univers lourd et superstitieux où la religion ne parvient à nourrir ni les ventres ni les esprits de villageois affamés par leurs croyances et façons de faire démodées.
On en retient un traitement sensible des thèmes de la maternité, de la féminité et de l’émancipation, de même que le jeu impeccable des actrices principales dans le rôle de femmes complexes qui n’empruntent rien aux stéréotypes.
Jessica Reynolds, qui incarne le personnage titulaire, possède un charme qui transcende l’écran: elle vous jettera un sort, c’est certain.
La sortie en salle deThe Curse of Audrey Earnshaw est prévue le 9 octobre.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.