halloween 2019

L’ultime calendrier de films d’horreur pour l’Halloween 2019!

21 octobre: Trouble Every Day (2011) de Claire Denis

«Trouble Every Day exprime l’univers psychotique qui découle d’un cœur brisé à travers l’imagerie du cannibalisme, du vampirisme et de pulsions sexuelles propulsées par une force inexplicable, violente et irrationnelle. Le film brise chaque règle narrative, attendant même le plus tard moment pour révéler son intrigue. Vincent Gallo y incarne un obsédé repoussant aux côtés de Béatrice Galle, qui exploite la part la plus sombre de sa psyché dans le rôle d’une séduisante vampire. Le film suit un style obstinément obtus, réaliste, magnifique et même, par moment, difficile à regarder en raison de sa brutalité.»

— Adam Egypt Mortimer, réalisateur de Daniel Isn’t Real

Trouble Every Day

22 octobre: I, Madman (1989) de Tibor Takács

«Un hommage atmosphérique, sombre et bizarre à Poe et Lovecraft par le réalisateur de The Gate (1987). Une jeune fan d’horreur (Jenny Wright) découvre deux rares romans écrits par un mystérieux auteur. Mais les récits cruels et obsessionnels d’un scientifique fou au sujet d’une jeune actrice se révèlent plus autobiographiques que fantaisistes. Le film comprend des effets macabres et des animations en stop motion réalisés par Randall William Cook (Lord of the Rings), qui joue également le personnage Madman, Dr. Kessler.»

— Kristopher Woofter, auteur, professeur et cofondateur de la Société Monstrum de Montréal

I, Madman

23 octobre: Slither (2006) de James Gunn

«Formé par les studios Troma, James Gunn (Guardians of the Galaxy, Tromeo & Juliet) a commencé sa carrière avec de l’horreur décomplexée vraiment jouissive avant de passer aux blockbusters à la Marvel. Slither, son premier film, est exactement dans cette veine. Un film gore, drôle et vraiment mémorable avec une distribution exactement dans le bon ton. Un must pour tous les fans de séries B assumées!»

Raphaël Boivin, rédacteur chez Horreur Québec

Slither

24 octobre: Absentia (2011) de Mike Flanagan

«Le prolifique réalisateur Mike Flanagan a trouvé le succès critique avec Absentia — un mélange incroyable de conte de fée, de mélodrame et d’horreur. Flanagan présente d’abord une tragédie familiale sur le deuil, la mort et l’espoir avant d’opérer un changement dramatique vers le trauma et la terreur. Chaque personne impliquée dans le film donne son 100%, et l’équilibre entre la profondeur des personnages et les effets visuels ensorcelants crée une œuvre brillamment surréaliste.»

— Logan Ann Taylor, programmatrice au Fantastic Fest 

Absentia

25 octobre: Dead Ringers (1988) de David Cronenberg

«Le dernier film de ce que l’on peut qualifier comme la décennie la plus fructueuse de Cronenberg, Dead Ringers (1988), met en vedette Jeremy Irons dans une performance de maître en tant que Cecil et Beverly Mantle, des jumeaux identiques tous deux gynécologues. Ils se partagent une clinique prospère, un appartement sur le Upper East Side et une série de partenaires sexuelles — dont la plupart ignorent qu’elles couchent en fait avec deux frères. Quand une célèbre actrice troublée (jouée par la phénoménale Geneviève Bujold) rend visite aux Mantles pour un traitement de fertilité, Beverly tombe sous son charme et son unique physiologie, causant ainsi une entaille dans la relation des deux hommes qui deviendra un gouffre. Le film mène à une apogée sinistre comme seul Cronenberg peut en créer. On aurait tort de dire qu’il s’agit d’un rêve fiévreux: Dead Ringers est cliniquement froid.»

— Lee Paula Springer, co-scénariste et co-réalisatrice de Dead Dicks

Dead Ringers

26 octobre: Peeping Tom (1960) de Michael Powell

«Sorti en salle la même année que Psycho, bien qu’il ait été retiré des cinémas et banni à cause de son contenu provocateur et offensant, Peeping Tom a presque mis fin à la carrière du réalisateur prolifique Michael Powell (Black Narcissus, The Red Shoes). Souvent cité comme le premier slasher, son portait d’un homme instable qui tue des femmes sur pellicule à cause d’un trauma qu’il a vécu dans sa jeunesse est tout aussi terrifiant que tragique.»

— Chris Bavota, co-scénariste et co-réalisateur de Dead Dicks

Peeping Tom

27 octobre: Boxer’s Omen (1983) de Kuei Chih-Hung

«Les mots me manquent pour décrire l’expérience transcendante du dernier film d’horreur de Kuei Chih-Hung, qui redéfinit ce genre de terreur extravagante avec un mélange de vomi, de chauve-souris, de sortilèges et plus encore! Un vrai maître de l’horreur d’Hong Kong!»

— King-Wei Chu, programmateur au Festival de films international Fantasia

Boxer's Omen

28 octobre: Venom (2005) de Jim Gillespie

«Un slasher méconnu, mais fort agréable, d’excellents meurtres et un vilain fort intéressant. Je suis persuadé que si une célébrité avait été rattachée au projet, nous aurions pu voir plus de Ray Jangles.»

Steve Villeneuve, président et co-fondateur du Requiem Fear Fest et rédacteur chez Horreur Québec

Venom

29 octobre: Lady in White (1988) de Frank LaLoggia

«Petite production indépendante datant de 1988, Lady in White a su durablement marquer mon esprit – à l’époque, d’adolescent – friand d’histoires de fantômes tourmentés. Scénarisé, produit et très joliment mis en scène par Frank LaLoggia (Fear No Evil), ce film empreint d’une douce nostalgie se laisse revoir, année après année, avec un plaisir certain, malgré ses effets spéciaux un peu datés. Ne serait-ce que pour sa musique, également composée par LaLoggia (cet homme a vraiment tous les talents!), cette œuvre vaut pleinement d’être (re)découverte. Son scénario gigogne, dévoilant peu à peu ses mystères, ravira les amateurs d’un cinéma fantastique dit plus classique, alors que d’autres s’attacheront plutôt aux personnages de cette petite bourgade américaine des années 60, plus particulièrement au benjamin de la famille Scarlati, tenu par l’encore tout jeune acteur Lukas Haas (Witness, Inception). Horriblement titré «Les Fantômes d’Halloween» dans sa version française, Lady in White a reçu à l’époque un accueil très favorable du public, ainsi que d’excellentes critiques (entre autres par le populaire duo Siskel & Ebert avec leur fameux «Two Thumbs Up») malgré une sortie limitée.»

— Yvan Godbout, auteur de Les yeux jaunes, COBAYES, Les contes interdits

Lady in White

30 octobre: The Cabin in the Woods (2011) de Drew Goddard

«Imaginez que tous les films d’horreur habitent un même univers et qu’une raison commune motive tous les massacres. The Cabin in the Woods est le plus méta des films métas. Avec en bonus tous vos monstres préférés et une incroyable dose de gore. Ce film a failli faire exploser mon cerveau.»

— Frédéric Raymond, auteur et éditeur de La Maison des viscères

Également disponible sur Netflix.

The Cabin in the Woods

31 octobre: A Page of Madness (1926) de Teinosuke Kinugasa

«Film muet des années 20, longtemps cru perdu et nouvellement restauré, A Page of Madness est une oeuvre onirique qui reste pour moi l’un des films les plus intéressants de cette période. Kinugasa peint le portrait profondément bouleversant d’une famille brisée, une exploration du rêve et de la folie à travers des visuels déconcertants. Après toutes ces années, son visionnement reste une expérience unique et immanquable.»

— Tania Morissette, directrice adjointe du Festival international de films Fantasia et rédactrice chez Horreur Québec

Disponible gratuitement sur YouTube.

A Page of Madness


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Joyeuse Halloween à tous nos lecteurs!

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