Dans un univers alternatif, le Candyman de Nia DaCosta a pris l’affiche le 12 juin dernier.
En attendant sa nouvelle date de sortie, située au 25 septembre prochain, la réalisatrice partageait aujourd’hui un court-métrage magnifique fait avec des marionnettes de papier.
Ce dernier raconte les origines de Candyman et les lie aux tensions qui secouent actuellement les États-Unis.
Candyman, au croisement de la violence blanche et de la douleur noire, est à propos des martyrs de notre société. Les gens qu’ils étaient, les symboles en lesquels nous les avons changés, les monstres qu’on nous a dit qu’ils devaient être.
CANDYMAN, at the intersection of white violence and black pain, is about unwilling martyrs. The people they were, the symbols we turn them into, the monsters we are told they must have been. pic.twitter.com/MEwwr8umdI
— Nia DaCosta (@NiaDaCosta) June 17, 2020
On vous rappelle que ce nouveau Candyman sera une suite spirituelle du classique de 1992. Nia DaCosta l’a coécrit avec Jordan Peele, qui produit également le film.
D’aussi loin que les résidents se souviennent, les projets de logements du quartier Cabrini Green de Chicago ont été terrorisés par une histoire de peur transmise de bouche-à-oreille à propos d’un tueur surnaturel avec un crochet en guise de main, facilement invoqué par ceux qui osent répéter son nom cinq fois devant un miroir.
Aujourd’hui, une décennie après la démolition de la dernière des tours Cabrini, l’artiste Anthony McCoy (Yahya Abdul-Mateen) et sa petite amie, la directrice de la galerie Brianna Cartwright (Teyonah Parris), emménagent dans un loft de luxe du coin, maintenant embourgeoisé et habité par des millénariaux.
Avec la carrière de peinture d’Anthony au bord du déclin, une rencontre fortuite avec un ancien résident (Colman Doming) expose l’artiste à la nature tragique et horrible de la véritable histoire derrière Candyman. Soucieux de maintenir son statut dans le monde de l’art de Chicago, Anthony commence à explorer ces détails macabres dans son atelier, ouvrant sans le savoir une porte vers un passé complexe qui dévoile sa propre raison et déclenche une vague de violence terrifiante et virale le mettant sur une trajectoire accidentée vers son destin.
