Si vous pensiez qu’on a eu un gros mois de mars, attendez de voir avril. Le beau temps se pointe peut-être avec l’arrivée du printemps, mais les distributeurs comptent nous garder dans la pénombre avec pas moins de quatre sorties à saveur horrifique à voir en salle. Que ce soit le retour des Deadites, Nicolas Cage en Dracula, Russell Crowe en exorciste ou encore le nouveau film très attendu d’Ari Aster, les prochaines semaines en offriront pour tous les goûts.
Voyez nos 5 recommandations à voir en avril:
Living With Chucky
👉 Sur demande et en Blu-ray dès le 4 avril
Chucky, la poupée préférée du cinéma d’horreur, aura enfin son documentaire. Living with Chucky promet de décortiquer la franchise iconique débutée en 1988 avec le Child’s Play de Tom Holland en compagnie de ses acteurs clés et son équipe de production.
Écrit et réalisé par Kyra Elise Gardner, fille du légendaire artiste d’effets spéciaux Tony Gardner, Living With Chucky revient sur la franchise d’horreur révolutionnaire avec ceux qui y étaient depuis le début. Le documentaire détaille l’histoire des films Child’s Play par les acteurs et l’équipe, en plus de la propre relation de Gardner avec la franchise de l’impact qu’elle a eu sur sa famille. Gardner, qui a grandi aux côtés de Chucky la poupée tueuse, cherche d’autres familles impliquées dans les films Child’s Play alors qu’ils racontent leurs expériences de travail sur la franchise et ce que cela signifie de faire partie de la famille «Chucky».
The Pope’s Exorcist (L’exorciste du pape)
👉 Au cinéma dès le 7 avril
Russell Crowe (Unhinged) devient le Père Gabriele Amorth dans The Pope’s Exorcist (L’exorciste du pape), qui s’inspire (très librement) de la vie du célèbre Père Gabriele Amorth (1925 – 2016), prêtre-exorciste italien reconnu pour avoir exécuté plus de 100 000 exorcismes (plusieurs s’effectuaient au même moment) pour le Vatican lors de ses soixante années de carrière. Julius Avery (Overlord) réalise le film d’après le scénario d’Evan Spiliotopoulos (The Unholy).
D’après les dossiers personnels de Père Gabriele Amorth, Exorciste en chef du Vatican (Russell Crowe), The Pope’s Exorcist suit Père Amorth alors qu’il enquête sur la terrifiante possession d’un jeune garçon, et finit par découvrir une conspiration vieille de plusieurs siècles que le Vatican a désespérément essayé de garder secrète.
Renfield
👉 Au cinéma dès le 14 avril
Nicolas Cage incarne le Comte Dracula dans la nouvelle comédie horrifique Renfield de Universal, qui s’inspire du célèbre roman de Bram Stoker. L’adaptation qui se déroule de nos jours met en vedette Nicholas Hoult (Mad Max: Fury Road) dans le rôle-titre du serviteur soumis de l’infâme vampire. Chris McKay (The Tomorrow War) réalise le film.
Renfield (Hoult), l’assistant torturé du patron le plus narcissique de l’histoire, Dracula (Cage), est obligé de se procurer les proies de son maître et de réaliser tous ses caprices, aussi dégradants soient-ils. Mais maintenant, après des siècles de servitude, Renfield est prêt à découvrir s’il y a une vie en dehors de l’ombre du Prince des Ténèbres. Si seulement il pouvait trouver comment mettre fin à sa co-dépendance.
Evil Dead Rise (L’Opéra de la terreur: Renaissance)
👉 Au cinéma dès le 21 avril
Le cinquième film (en plus des deux saisons de la série) de la franchise Evil Dead arrive enfin en salle, et les fans ne se peuvent plus. Lee Cronin (The Hole In The Ground) écrit et réalise cette proposition produite par Sam Raimi et Bruce Campbell. La première à SXSW le mois dernier a fait très bon écho.
Beth, fatiguée de la route, rend une visite tardive à sa sœur aînée Ellie, qui élève seule trois enfants dans un appartement exigu de L.A. La réunion des sœurs est interrompue par la découverte d’un livre mystérieux au fond des entrailles du bâtiment d’Ellie, donnant naissance à des démons possédant de la chair et poussant Beth dans une bataille pour sa survie, alors qu’elle est confrontée à la version la plus cauchemardesque de la maternité imaginable.
Beau is Afraid (Beau a peur)
👉 Au cinéma dès le 21 avril
Autre titre très attendu d’avril, ce troisième film d’Ari Aster (Hereditary, Midsommar) promet de nous dérouter encore davantage avec un mélange de genres inusité. Joaquin Phoenix tient la vedette dans la peau d’un riche entrepreneur dont les déboires et les rencontres obsédantes l’empêchent de rendre visite à sa mère. On est très très très curieux.
Beau is Afraid se décrit comme le portrait intime couvrant plusieurs décennies de l’un des entrepreneurs les plus prospères de tous les temps.
