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[Critique] Level 16: l’horreur des vertus féminines

Note des lecteurs15 Notes
3.5
Note Horreur Québec

Des jeunes filles enfermées dans l’Académie Vestalis doivent suivre les règles qu’on leur impose et développer leurs qualités «féminines» dans le but d’être adoptées par une famille. Elles doivent être patientes, obéissantes, humbles et propres, mais éviter à tout prix la colère, la curiosité et la sentimentalité. Derrière cette compétition entre filles pour devenir la meilleure élève de toutes, se cache un terrible secret. Avec son amie Sophia, Vivien devra faire des choix déchirants si elle veut découvrir la vérité et sauver sa peau.

Vivien est interprétée par la jeune Katie Douglas (Spooksville, Mary Kills People, Defiance) qui offre une performance si envoûtante qu’elle réussit à elle seule à vous tirer dans cet univers dystopique qui rappelle inévitablement The Handmaid’s Tale et Unsane. Katie Douglas est sans le moindre doute une actrice à surveiller! Sara Canning (The Vampire Diaries, A Series of Unfortunate Events) est quant à elle à la fois délicieusement terrifiante et étrangement séduisante dans son rôle de directrice d’école.

MV5BZDY2MGU5ZDctYjQ3ZC00ODAyLTg1ZTMtOWZhMjE5MDQ5NDc1XkEyXkFqcGdeQXVyMDk1Nzc2NQ@@. V1 SY1000 CR006741000 ALÉcrit et réalisé par la Canadienne Danishka Esterhazy, Level 16 est soigneusement réfléchi pour que chaque détail contribue à créer un sentiment d’immersion complet. Les plans de caméra et les couleurs viennent amplifier l’oppression et la solitude des jeunes filles qui sont prisonnière de cette école aux enseignements douteux.

Rien ne semble avoir été laissé au hasard, jusqu’au nom de l’école qui fait référence aux Vestales, ces prêtresses vierges qui se dévouaient à la déesse romaine du foyer. Cette recherche et cette attention aux détails contribuent à l’atmosphère du film.

Danishka Esterhazy a volontairement évacué tout intérêt amoureux du film et c’est tant mieux. Ici, c’est la compétition et l’entraide féminine qui prend toute la place dans un récit que l’on sent à la fois universel et personnel.

Level 16 parvient à s’éloigner des clichés dans chacun de ses tournants, mais le film est malheureusement trop souvent prévisible. Si cela ne vous agace pas trop tout au long du visionnement, vous passerez un bon moment.

Level 16 Trailer #1 (2019) | Moiveclips Indie

 

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Horreur Québec
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