C’est aujourd’hui que l’été commence et alors que pour la plupart des gens le début de la saison chaude marque l’arrivée de longues journées à se prélasser à la plage, de «roadtrips» entre amis et de soirées passées autour du feu, nous on revisite nos classiques. Voici des films qui vous feront revoir vos projets pour les vacances:
Sleepaway Camp (1983)
Désormais un classique culte, Sleepaway Camp s’était originalement perdu à travers la marée de films tentant de profiter du succès de Friday the 13th. Pourtant, il y a plus au film de Robert Hiltzik qu’une simple émulation de son prédécesseur. À la surface, on observe Angela, une jeune fille renfermée sur elle-même, alors que son camp de vacances devient le lieu de chasse d’un tueur en série. La scène finale est non seulement responsable du succès continu du film, mais lui donne également l’importance qui le sépare du lot.
Tucker and Dale vs Evil (2010)
Peu de réalisateurs ont réussi à naviguer entre l’horreur et la comédie aussi bien qu’Eli Craig a su le faire avec son succès «indie» Tucker and Dale vs Evil. On joue ici avec le cliché d’un groupe de jeunes qui part en vacances pour finalement se voir devenir la proie de tueurs dérangés. Et si les rôles étaient inversés? On nous offre alors deux des personnages les plus attachants du genre. On nous parle d’une suite depuis des années et pour une fois, on ne peut l’attendre avec plus d’impatience.
I Know What You Did Last Summer (1997)
La nostalgie des années 90 frappe fort depuis quelques mois alors pourquoi ne pas en profiter pour revisiter nos plaisirs coupables? Freddie Prinze Jr, Sarah Michelle Gellar, Ryan Philippe et Jennifer Love Hewitt faisaient tourner les têtes à l’époque et ils sont tous réunis ici dans ce slasher on ne peut plus cheesy. Malgré ses fautes, le film de Jim Gillespie nous offre une des scènes de poursuite les plus iconique du genre.
Final Destination 3 (2006)
Le troisième de la franchise, ce film ne réinvente pas la formule. De retour en tant que réalisateur, James Wong sait bien plaire à son audience. À l’inverse du deuxième film, on oublie ici les tentatives de rendre l’histoire trop sérieuse. Avec des morts de plus en plus sanglantes, des personnages tout de même intéressants et une actrice principale bien appréciée dans le genre (Mary Elizabeth Winstead), Final Destination 3 se démarque de la franchise. Après avoir vu ce film, vous y penserez peut-être à deux fois avant de vous aventurer à La Ronde cet été!
Freaks (1932)
Tod Browning, maître des films d’horreur des années 30, nous offre ici un regard sur les cirques ambulants de cette époque. Banni dans plusieurs pays, et même dans certains États chez nos voisins du sud, le film avait été jugé trop cru pour l’époque. Explorant le malaise de la différence humaine, Freaks nous amène à nous questionner sur la nature de la monstruosité, tout en nous exposant à une violence vulgaire peu montrée à l’époque. La quatrième saison de la populaire série American Horror Story s’inspire d’ailleurs beaucoup du film qui reste, 85 ans après sa première représentation, un film osé qui choque encore son audience.
Dolls (1987)
Il s’agit d’un scénario classique: des voyageurs sont pris dans une tempête et trouvent refuge dans une maison isolée qui se retrouve près de la route. Cette fois-ci, pourtant, ce n’est pas un tueur fou que l’on retrouve dans la maison mais bien… des poupées. En effet on retrouve ici des centaines de jouets fabriqués par Mr. Hartwicke. Ce dernier est joué par Guy Rolfe, que les fans de Puppet Master pourront reconnaître comme étant Toulon, le créateur des marionnettes de cette série. Avec Dolls, Stuart Gordon (Re-Animator) prend une approche différente, soit beaucoup plus sanglante et on ne peut plus divertissante.
The Descent (2005)
Si vous êtes dans la majorité des gens qui ont peur du noir, des espaces restreints ou souterrains, The Descent n’est sûrement pas pour vous. Dans le film de Neil Marshall, on suit le périple d’un groupe de femmes alors qu’elles partent explorer les profondeurs d’une ancienne caverne. Ce qu’elles y trouvent met non seulement leur vie en danger mais également leur relation, alors qu’elles commencent à douter l’une de l’autre. On retrouve non seulement du gore en masse, mais aussi une tension qui augmente continuellement et qui est maintenue jusqu’à la toute fin.
The Host (2006)
Le cinéma d’Asie n’est pas étranger aux films de monstres, mais ce qui rend The Host si différent des autres films c’est son approche plus personnelle. Alors qu’une petite fille est emportée par le monstre, sa famille fera tout ce qui est en son pouvoir pour la retrouver, même si cela signifie combattre à eux seul une gigantesque créature. Comme dans la majorité des œuvres de Bong Joon Ho (Snowpiercer, Mother), on retrouve un commentaire social important à travers l’histoire ainsi qu’un look cinématographique unique en son genre.
Funny Games (1997)
Quoi de plus effrayant que de se faire attaquer chez soi? C’est ce que vit une famille dans Funny Games, l’original de Michael Haneke, alors qu’ils sont terrorisés à leur chalet. L’horreur dans cette œuvre n’est pas l’histoire elle-même, mais bien le voyeurisme qu’elle entraîne. En permettant aux personnages de briser le 4e mur, Haneke implique le spectateur et le rend complice de la violence infligée à la famille.
The Texas Chainsaw Massacre (1974)
Il y a déjà plus de 40 ans que Tobe Hooper a changé à jamais la scène de l’horreur avec l’ultime slasher, The Texas Chainsaw Massacre. Avec huit suites et «remakes», ainsi qu’un des tueurs les plus iconiques du genre, le concept du film est solidement ancré dans notre culture. Et pourtant, les malaises qu’il provoque encore aujourd’hui chez ses spectateurs témoigne de sa puissance à choquer les gens. Avec une cinématographie étouffante, des performances hystériques et des morts plus sanglantes les unes que les autres, il n’y a aucun doute que The Texas Chainsaw Massacre demeure à ce jour un des films d’horreur les plus terrifiants.
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